L’histoire de la fondation de Joliette remonte au temps de Barthélemy Joliette, époux de Marie-Charlotte De Lanaudière, qui devient en 1823 développeur de la seigneurie de Lavaltrie, anciennement tenue par les seigneurs de Lanaudière.
Un développement rapide et une culture ancienne
Barthélemy fait construire plusieurs infrastructures entre 1828 et 1848 : des moulins à scie et à cardes sur les bords de la rivière L’Assomption, un marché public, une église, un presbytère, un collège. Il fait également construire un chemin de fer reliant les scieries au quai de Lanoraie. Enfin, il est aussi à l’origine de la construction d’un imposant manoir en pierre et d’autres moulins sur le site actuel de l’école Les Mélèzes.
En 1847, les Clercs de Saint-Viateur arrivent dans le village pour s’occuper de dispenser l’éducation aux garçons au Collège Joliette Leur impact est important sur la vie culturelle de Joliette, encore présent aujourd’hui. Trois années plus tard, Barthélemy Joliette décède.
En 1863, le Village de l’Industrie change son nom pour celui de Joliette, en l’honneur de son fondateur. Le premier journal de la ville, Le Messager, est créé l’année suivante et est en activité pendant 29 ans. L’Étoile du Nord, autre journal important de Joliette débute en 1884 et est actif jusqu’en 1965, lorsqu’il fusionne avec le Joliette-Journal.
Une ville insubmersible
En 1885, une des premières inondations survient à Joliette. Les dégâts sont importants, et la puissance des eaux et des glaces détruit les deux ponts, coupant toutes les communications entre Joliette et le reste du monde. Les ponts sont reconstruits la même année mais avec des matériaux plus solides.
Quatre ans plus tard, l’électricité fait son arrivée dans la ville et la centrale est installée sur la rivière L’Assomption. C’est d’ailleurs la présence de ce cours d’eau, combiné à celle du chemin de fer, qui permit à Joliette de connaître une croissance industrielle au début du XXe siècle.
Choisir Joliette, c’est choisir une ville charmante riche d’une histoire profonde qu’il vaut la peine de vivre.